Messe Basse (film), In Watermelon Sugar, Chap. 2, 2024.
Numérique, 16/9, 2K, couleur, son, 11 min
Les mains s’activent sous la lumière des bougies. Les gestes sont précis, calmes. La poudre blanche qui recouvre le plan de travail forme bientôt un pâton, puis l’abaisse passe de mains en mains jusqu’à donner de minutieux pétales. Le cérémonial se poursuit dans un ballet de serveurs en livrée noire. Ils emmènent les fleurs sur un plateau d’argent jusqu’à une chambre bleue destinée au séchage.
Messe basse s’inspire de vignettes publiée en 1763 dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert représentant « l’intérieur d’un laboratoire – celui du confiseur – où différents ouvriers sont occupés aux opérations du pastillage. » Le pastillage est une technique oubliée que l’on réalise à base de sucre glace et de gomme de tragacanthe et dont « on fait toutes sortes de représentations et d’ornements ». À l’origine, les Italiens appelaient cette technique pasteca, pastèque.
Avec les élèves et les responsables d’atelier du Lycée Hôtelier Saint-Louis de Montargis
Assistant réalisateur, Philibert Gau
Assistant pâtisserie, Thierry Jolly
Chef opérateur et étalonnage, Guillaume Delsert
Montage, Carla Biays
Cheffe électricienne, Lucile Prin
Ingénieur son, Antoine Viallefond
Crédit photos 05, 11, 12 © Aurélien Mole, courtesy de l’artiste et des Tanneries – CACIN, Amilly